« Nous vivons dans une petite maison au-dessus de celle de mes grands-parents dans la ville de Beit Sahour. J’ai toujours su que mes parents avaient des difficultés financières, mais ils n’ont jamais partagé cela avec nous. J'ai 16 ans maintenant et tout est devenu clair. Tout a commencé en 1992 lorsque mon père, John, rentrait du travail; il a été arrêté et battu par des soldats israéliens, c'était la première Intifada. Cet incident a causé d'énormes dégâts à mon père dans les cellules de son cerveau, 6 balles dans son corps et une dans son cœur. C’est à partir de là que mon père a commencé à développer des complications de santé ; chirurgie cardiaque, douleur et épilepsie.

Je suis la fille aînée de ma famille. Nous sommes quatre enfants. Nous allons tous à l'école et adorons étudier mais depuis mars de cette année, nous devions rester à la maison. Nous n'avions aucun appareil électronique dans la maison pour suivre l'enseignement en ligne. Je sais que la situation financière de mes parents n’est pas bonne; mon père est au chômage depuis l'été dernier à cause de ses problèmes de santé. Il a dû mettre mes deux plus jeunes frères dans un pensionnat où l'église s'occupe d'eux.

À l'avenir, j'aimerais être architecte. Je veux aider mon père à construire une maison pour nous. Il n'est pas nécessaire que ce soit une grande maison; juste plus grand que l'actuelle, avec seulement chambres et une toilette. Je veux construire une cuisine à ma mère pour qu'elle puisse nous cuisiner du Musakhan [1]. J'adorerais aussi avoir ma propre chambre et je veux acheter un vélo pour mes frères. »

Cette citation est tirée d’une conversation intense avec la fille de John, Christina, lors de la visite de l’équipe du projet dans sa famille. Christina n’a pas mentionné l'énorme fardeau que porte son père en raison de difficultés financières. Actuellement, John est le seul soutien de sa grande famille, il vit dans un stress intense pour subvenir aux besoins de ses propres parents, épouse et enfants. Christina l’ignore, mais John a contracté une grosse dette malgré un travail acharné. Elle ne sait pas non plus que sa mère a été admise dans un établissement de santé mentale il y a quatre ans, pour maladie psychiatrique, après avoir été témoin d'une expérience traumatisante quand l'un de ses fils est tombé d'un immeuble.

Avec espoir et amour, cette histoire est racontée au monde afin que nous puissions aider cette famille à traverser ses moments difficiles. John cherche à démarrer son propre petit projet afin de gagner un revenu durable pour sa famille. Avec vos dons, notre équipe de projet espère aider John à ouvrir un petit magasin de glaces et de sorbets dans sa ville natale de Beit Sahour. En minimisant le fardeau financier que porte John, les rêves de Christina peuvent devenir réalité.

Aidez-nous à collecter 17,000 USD pour soutenir Christina et sa famille. 

« Parce qu’il est temps d’agir GRAND, FAZAA, pour l’Humanité »

Remarque: les noms des personnages de cette histoire ne sont pas réels; afin d'éviter de blesser les sentiments des familles et de préserver l'intimité.

[1] Plat national Palestinien, composé de poulet rôti cuit au four avec des oignons, du sumac, du piment de la Jamaïque, du safran et des pignons de pin frits servis sur du pain taboon